mardi 25 février 2014

La Force du Passé, de la mémoire...

"Plonger notre regard dans le passé.
Et découvrir que ce passé est immense.

Au fond de nous. Et au-delà encore.
Par-delà l'empreinte qu'a inscrite, en nous, ce que nous avons vécu.
Par-delà la mémoire, autour de nous, la présence de l'absence. l'empreinte de la longue histoire du vivant qui nous a donné naissance.
Et entrevoir des âges depuis longtemps révolus, où le vivant se déployait, mais où nous n'étions pas encore.

Pourvoir remonter vers le passé, à contre-courant.
Pouvoir distinguer
A travers l'espace. Et à travers le temps
A travers le long écoulement des âges
Des éclats de passé qui, soudain, resurgissent de l'oubli
Des éclats de mondes disparus.

Et à partir de ces éclats, tenter de faire revivre, d'imaginer, de ressentir, l'étrange splendeur de ces mondes vivants qui n'ont cessé de se transformer, de se métamorphoser, de se réinventer, sous des formes toujours nouvelles, puis se sont éteints dans la nuit des temps.

Tenter de faire revivre, d'imaginer leur présence.
Leurs formes, leurs couleurs, leurs mouvements, leurs murmures.
Leur souffle. Leurs chants.
Leurs danses.
Les premières danses."

(photo internet - Auteur ?)

Ce texte, extrait du magnifique livre de Jean Claude Ameisen, Sur les épaules de Darwin, fait immédiatement surgir en moi, toute la force du Corps Phronique Radical, le 7ème degré de la Méthode Alphoso Caycedo, créateur de la Sophrologie Caycédienne.

La découverte de ce qui fait que le "Je" s'unie au "Nous". Ce Nous qui englobe notre appartenance à l'humanité, à l'histoire du monde. Ce Nous qui nous relie à elle, notre tronc commun. Tout ce que j'ai hérité de l'histoire du monde, tout ce que je ne dois plus acquérir, inventer, parce que d'autres l'ont fait avant moi. Tout ce qui me permet de ne pas "être né(e) de la dernière pluie".

Imaginez si à chaque fois, à chaque nouvelle naissance, il faudrait inventer la civilisation, les outils, le feu, le langage, l'ADN, la cellule... la vie...

Allez à la re-découverte de tout cela en nous, dans chacun de nos tissus, dans chacune de nos cellules. 
Sentir cette Force de Vie qui est là, présente et qui nous vient de si loin.
Cette Force si vive, si puissante, qu'elle nous pousse à notre tour à avancer, à aller plus loin, à faire notre part...

Belle journée

Frédérique


Référence du texte cité en début d'article : 
Jean Claude Ameisen
Sur les épaules de Darwin
Les battements du temps 
(Les liens qui libèrent)
ISBN 979-10-209-0011-1


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire